Blog

CORONAVIRUS : COMMENT NE PAS ÊTRE ANGOISSÉ ?

Le coronavirus et le confinement ont un impact indéniable sur notre stress. Alors comment ne pas céder à la paranoïa ? Comment ne pas être angoissé face au coronavirus ?

Compte tenu de la situation actuelle et du confinement mis en place depuis plusieurs semaines, les angoisses sont assez présentes et les peurs aussi !

Voici 5 peurs qui peuvent vous amener à angoisser et donc 5 solutions qui peuvent vous aider à faire baisser votre taux de stress pour ne pas être angoissé face au coronavirus :

1) La peur d’être infecté

Notre cerveau est régit par les « et si ? » : « et si j’avais le coronavirus » ; « et si mes proches sont malades » ; « et si j’allais mourir » … Cela nous amène à nous projeter et surtout, à nous projeter dans, la plupart du temps, des scénarios catastrophes.

C’est normal d’avoir peur ! Nous avons tous peur, mais il est important de légitimer sa peur en l’acceptant.

Plus vous luttez contre et plus votre peur va revenir encore plus fortement !

L’idée est ne pas se laisser embarquer par les « et si » de notre peur, de notre cerveau, mais plutôt à se poser la question :

« Est-ce que dans l’ici et maintenant, j’ai à m’inquiéter ? »

La majorité du temps, la réponse est non. En effet, rien ne se passe, vous n’êtes pas en train de suffoquer ou de vous m’évanouir ni d’avoir quelconque symptômes. Tout va bien. Rappelez-vous de toutes les mesures que vous prenez ainsi que vos proches, cela va alimenter la confiance en vous et en l’avenir.

2) La privation de liberté

Le confinement nous amène à croire que nous sommes privés de liberté et donc nous focalisons davantage sur le fait de sortir. Transformez le « je ne peux plus sortir » en « je peux sortir mais il est préférable pour ma santé de rester chez moi ».

Voyez les choses d’un tout autre regard. Il n’y a aucune privation juste un fort encouragement à rester au maximum chez vous. L’idée est de se protéger et de protéger les autres. Vous allez donc moins avoir le sentiment d’être privé de liberté de cette manière.

D’autre part, il ne faut pas oublier que la liberté se trouve à l’intérieur de soi, non à l’extérieur. Cultivons-la. Ce confinement peut être une bonne opportunité pour cultiver son bien-être, son bonheur et sa liberté intérieure par la méditation par exemple.

Transformez votre regard de « je suis privée de liberté » en « j’ai l’opportunité de m’occuper de moi à temps plein ». Dans ce monde qui va toujours plus vite, le coronavirus nous amène a nous ralentir et à nous concentrer sur l’essentiel : soi.

3) La perte de contrôle

Le coronavirus nous amène à croire que nous n’avons plus le contrôle. Or, c’est faux ! Nous pouvons toujours contrôler nos mouvements, nos envies, nos besoins, etc. Rien n’a changé. Ce qui a changé, c’est notre regard.

Nous ne pouvons pas contrôler les autres, s’ils ont le virus ou non, mais nous n’avons jamais pu le faire. Il est important de l’accepter, d’accepter que nous n’avons pas le contrôle sur tout car c’est un fait. Cela ne vous empêche pas de profiter de chaque instant.

Pour vous aidez, vous pouvez vous dire : « Au pire du pire, si demain il y a quelque chose de grave, est-ce que je préfère profiter de ce moment là maintenant ou plutôt est-ce que je préfère angoisser ? ». La réponse est assez évidente.

De ce fait, vous arriverez davantage à vous détacher de votre peur afin de profiter de ce qui compte bien plus, à savoir l’instant présent. Vous pouvez faire des visualisations pour vous rappelez du contrôle que vous avez toujours ou bien pratiquer la méditation qui vous rappellera l’importance de l’instant présent. (Consulter l’article « Les 8 techniques pour vivre le moment présent« ).

4) La surinformation

Stoppez les informations en boucle ! Tous les médias ne parlent que du confinement et du coronavirus, du taux de mortalité, de l’ennui, de la peur, etc, et cela ne fait qu’alimenter l’angoisse et la peur collective.

Recentrons nous !

Ce temps de confinement peut être un temps pour soi. Déconnectez-vous et focalisez-vous sur votre bien être. Les informations une fois par jour suffisent largement. Ce qui est important est plutôt ce qui vous vivez dans l’actuel. Concentrez-vous sur ce que vous avez plaisir à faire, sur de nouvelles activités, prenez soin de vous, faites ce que vous n’avez jamais le temps de faire, et vous verrez votre angoisse diminuera largement.

5) La frustration et l’ennui

La frustration vient de la privation donc changez de regard : il n’y a pas de privation, il n’y a que des opportunités !

Comme je viens de l’énoncer précédemment, il est intéressant de se consacrer à vous et donc à ce qui vous fait plaisir, aux nouvelles choses que vous n’avez pas pu faire, aux choses que vous n’avez jamais le temps de faire, mais aussi sur le fait de ralentir et de prendre soin de vous, etc. Il n’y a jamais rien ! Il y a toujours de multiples choses : sport, méditation, lecture, création, tri, loisirs, rangement, …

Plus vous allez vous dire que vous allez vous ennuyer, plus ce sera le cas. Profitez de l’instant pour vous faire plaisir. Si cela est difficile de vivre dans l’instant, faites vous une liste de toutes les choses que vous voulez faire pendant ce temps offert et/ou préparez vous un planning. Votre cerveau aura l’impression que votre « agenda » est rempli et qu’il ne s’ennuiera pas.

Restez également en contact. Changez vos habitudes : au lieu d’aller boire un verre, faites des apéros Skype, au lieu d’aller au restaurant avec votre conjoint, faites le restaurant à la maison, bref vous l’aurez compris, soyez inventifs !

Focalisez vous davantage sur l’instant présent, sur le plaisir de vivre dans l’ici et maintenant, sur ce temps de creux propice à soi. L’ennui est indispensable pour notre bien-être malgré ce que l’on peut penser alors envisageons-le autrement !

Vous pouvez également consulter la précédente vidéo « Le coronavirus : aides pour les professions libérales ? ».